Le sénateur Joseph Lambert ne jure que par la prise du Palais présidentiel

D’un narcissisme d’une rare portée, le Président du tiers du Sénat, Joseph Lambert prétend être l’homme de la situation pour redresser la barre d’un pays sans repère, menacé par un chaos. Il estime appartenir à l’unique institution légitime, le Sénat haïtien, à même de résoudre la crise.

L’élu du Sud’Est, Joseph Lambert s’accroche à l’idée que seul un exécutif bicéphale peut faciliter un dénouement à la crise sociopolitique qui ronge le pays. Le président du Sénat demeure convaincu qu’il est l’homme de la situation et le pays, les protagonistes doivent saisir l’opportunité pour le placer à la tête du Palais national pour conduire la transition politique.

En conférence de presse, mercredi, le parlementaire a exposé sa compréhension de la crise et appelé les acteurs à se transcender pour obtenir un consensus politique indispensable à juguler la crise.

Le Protocole d’entente nationale (PEN), l’Accord du 30 août à l’hôtel Montana, les positions communes de plusieurs organisations et associations sociales concourent, selon lui, dans la dynamique de réorganiser l’État en plaçant un leader politique expérimenté, aguerri comme Chef de l’État. Il désapprouve la position du premier ministre de facto Ariel Henry qui s’entête à l’idée de conduire la gouvernance politique avec un exécutif monocéphale.

«Je pourrai jamais avoir de projet politique avec Ariel Henry. Le fait qu’il baigne dans l’illégalité et l’inconstitutionnalité , l’horizon d’une réponse à la crise se dissipe progressivement» a-t-il commenté

À propos des discussions engagées par l’envoyé spécial de l’administration américaine de Joe Biden, Daniel Lewis Foote avec des acteurs, le sénateur Joseph Joseph rappelle que la position commune exprimée était claire. La nécessité d’un exécutif bicéphale a été unanimement évoquée au diplomate américain, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le parlementaire qui convoite le Palais national réclame aux protagonistes l’application d’une feuille de route indispensable à la restauration de la transition politique, sans laquelle il menace de renoncer à diriger la nation.

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