Table de la mobilisation nationale : de nouvelles directives au mouvement anti-Ariel se précisent

Les organisations populaires, associations syndicales, leaders politiques, socioprofessionnels qui composent la Table nationale de la mobilisation s’engagent à mettre de l’ordre dans les initiatives visant à obtenir la démission du premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry.

Présentée au grand public ce dimanche 11 février 2024 à Delmas, la Table de la mobilisation nationale, un regroupement de plusieurs organisations politiques dont le Mouvement patriotique pour la vie (MOPAL), le Mouvement 29 mars, « Lòd demokratik », le Collectif des signataires de l’Accord de Montana (KPSAM), entend redynamiser la mobilisation anti-Ariel. Les tenants de ce rassemblement mosaïque envisage d’insuffler un nouvel élan à la mobilisation par la mise en commun des forces progressistes de l’opposition politique.

L’ancien député Serge Jean-Louis, dirigeant de MOPOD, mise sur la Table de la mobilisation nationale pour mieux planifier, organiser afin de réussir toutes les formes de mobilisation nationale visant à forcer la démission du chef du gouvernement de facto. Il évoque la nécessité d’éviter toute cacophonie dans les mots d’ordre de mobilisation planifiée à travers le territoire national.

L’ancien conseiller du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Liez Édouard, souligne la multiplication des accords politiques stériles signés entre Ariel Henry et ses alliés qui ont accéléré la déchéance sociale. Au bout de 30 mois de gouvernance, le bilan est plus que catastrophique. Les jeunes ont fui le pays, les gangs armés intensifient leur suprématie de violence, la population a basculé dans la misère, déplore-t-il.

Le dirigeant de KPSAM, Me Iswick Théophin, annonce avoir engagé plusieurs batteries et cabinets d’avocats afin d’accompagner les victimes d’actes de brutalité policière perpétrés contre des militants impliqués dans les mouvements antigouvernementaux à Port-au-Prince et ailleurs. Il donne la garantie que des poursuites judiciaires seront menées contre les fautifs de l’exécution des agents de la Brigade de surveillance des aires protégées (BSAP), le 7 février dernier à Laboule.

D’autres actions sont également visées afin de fixer les responsabilités des policiers responsables de sauvagerie dont a été victime le journaliste Jean Marc Jean, dans l’exercice de sa profession.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page