Protestation : « La première journée de grève, un pari gagné », s’en félicitent des associations syndicales de transport

Le mot d’ordre de grève lancé par des syndicats de transport a été largement respecté. Pour cette première journée, les rues de la capitale haïtienne ont été désertes, des pneus enflammés entreposés, des barricades érigées sur la chaussée. Le transport en commun a été complètement paralysé, toutefois des taxi-motos et quelques véhicules privés ont été timidement remarqués.

Les portes des entreprises publiques et privées, des supermarchés étaient restées fermées pour ce lundi 26 septembre 2022. Du Carrefour de l’aéroport passant par l’autoroute de Delmas, Pétion-Ville, pour aboutir au Centre-ville de Port-au-Prince, les stations de tap-tap et de bus reliant ces communes étaient vides. Les activités socioéconomiques dans les marchés publics ont fonctionné au ralenti.

Par ailleurs, des patrouilles policières ont été visibles dans des points fixes, surtout aux abords des grandes entreprises commerciales et des bâtiments publics ; d’autres sillonnaient les rues.

Eu égard à leurs obligations professionnelles ou/et familiales, des citoyens étaient obligés de faire la route à pied pour se rendre à leurs lieux de travail.

À la fin de la journée, les syndicats de transport se sont décernés un satisfecit pour la réussite de cette première journée. Entretemps, ils disent compter sur la collaboration de la population, surtout des chauffeurs, pour la réussite totale des trois journées de grève. Au cas où le Gouvernement ne s’aviserait pas de surseoir à l’augmentation des prix du carburant, les syndicalistes menacent d’intensifier leur mouvement.

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