Rivière Massacre : la République Dominicaine attaque, Claude Joseph rétorque

Le débat concernant la canalisation sur la rivière Massacre n’en finit pas. Sur la question, Haïti et la République Dominicaine sont encore à couteaux tirés.
Au cours de la semaine écoulée, le débat a refait surface en République voisine. En effet, les autorités dominicaines demandent à Haïti de stopper cette démarche, arguant qu’elle viole le traité de paix signé par les deux pays.

Cette demande du gouvernement dominicain, Claude Joseph ne le voit pas d’un bon œil. L’ex-PM qui enfile toujours son costume de défenseur d’Haïti face aux Dominicains, a riposté en affirmant qu’Haïti n’a en aucun cas violé ce traité. « La RD utilise 11 prises sur la rivière Massacre alors qu’Haïti va l’utiliser pour la première fois », a fait savoir Claude Joseph qui soutient que ce discours est alimenté par des nationalistes et racistes dominicains.

En faisant injonction au gouvernement haïtien de suspendre les travaux sur la rivière Massacre, l’ancien chancelier haïtien soutient que c’est le gouvernement dominicain qui a violé le traité de paix du 20 février 1929.

« Ce traité “d’Amitié, de Paix Perpétuelle et d’Arbitrage” dispose que de telles ressources doivent être utilisées de façon juste et équitable », a martelé l’ex premier ministre. Le # 1 du parti EDE dit ne pas comprendre pourquoi la République Dominicaine a déjà utilisé 11 prises sur la rivière, alors qu’Haïti va utiliser sa première prise, et cela cause beaucoup de problème.

Claude Joseph s’en prend aux autorités dominicaines qui ne veulent pas que les paysans du Nord-Est utilisent la rivière Massacre pour arroser, comme les Dominicains, leur terre (soit quelque 3000 hectares de terre de la basse plaine de Maribaroux) prétextant que ces travaux constitueraient une déviation du cours d’eau. Alors qu’il est démontré avec précision, documents à l’appui, que l’ouvrage de captage qui sera construit sur le tronçon de la Rivière Massacre d’environ deux (2) kilomètres traversant le territoire haïtien entre les Bornes frontalières 13 et 15 ne saurait en cas aucun être considéré comme une déviation du cours d’eau.

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