RNDDH et RSD dénoncent une tentative de sabotage de l’accord de la Commission de la société civile

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et le Rassemblement des Sociaux-Démocrates (RSD) ont dénoncé, ce mercredi 1er septembre, le comportement de certains militants politiques ayant occasionné une perturbation passagère lors de la signature de l’accord de la Commission de la Société Civile pour Une solution haïtienne à la crise, le lundi 30 août dernier à l’Hôtel Montana.

Dans une interview accordée à Radio Kiskeya, ce mercredi 1er premier septembre, le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, a qualifié de comportment mesquin la tentative de bloquer le processus de signature de l’accord de la Commission de la Société Civile pour une solution haïtienne à la crise lundi dernier à l’Hôtel Montana. Selon le militant des droits humains, certains acteurs politiques ne voient que leurs intérêts personnels. Pierre Esperance qui affirme que le RNDDH reste attaché aux revendications de la population estime que les acteurs ayant reconnu l’expiration du mandat de Jovenel Moïse après le 7 février 2021 ne devraient pas dialoguer avec Ariel Henry. Selon Pierre Esperance, le premier ministre de facto n’a aucune légitimité.

De son côté, le responsable du Rassemblement des Sociaux-démocrates, le professeur Victor Benoit a abondé dans le même sens arguant qu’il a signé l’accord après y avoir décelé des points partagés entre la commission et le Rassemblement des Sociaux-Démocrates. En ce sens, il a cité l’exigence d’un pouvoir bicéphale qui est, selon lui, indispensable dans une solution de sortie de crise. Il a qualifié de fasciste le comportement des militants ayant investi la salle de conférence de l’hôtel Montana en vue de saboter le processus de signature.

Rappelons que les militants ayant investi les locaux de l’Hôtel Montana n’ont pas cessé de réclamer Joseph Lambert comme président provisoire. Dans une note de presse publiée quelques heures après, le président du 1/3 du sénat a pris ses distances par rapport à des actes de vandalisme ayant eu lieu à la rencontre. Cependant, Joseph Lambert dans une conférence de presse donnée ce mercredi, sans la moindre modestie, a réclamé le fauteuil présidentiel.

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