Sanctions : Arnel Bélizaire s’assume sans équivoque, tacle le Canada

L’ancien représentant de la circonscription Delmas/Tabarre de la 49e législature a réagi de manière brutale aux sanctions prises par le Canada à son encontre, l’accusant de protéger des gangs armés et de se livrer au trafic de drogues.

Lors d’une interview exclusive accordée à HIP, l’ancien parlementaire minimise ces sanctions, estimant que c’est parce que le pays n’a pas de dirigeants valables que le Canada peut se permettre de sanctionner comme bon lui semble des citoyens haïtiens.

« Pensez-vous que je vais gaspiller mon temps et mon énergie à parler d’un pays qui n’a ni histoire ni mémoire comme le Canada ? » ironise Arnel Bélizaire, rappelant que ce sont des Haïtiens qui, en 1960, sont allés apprendre à lire aux citoyens de ce pays.

« Si ces sanctions s’expliquent par le fait que j’échange avec des opprimés mal orientés des quartiers défavorisés qu’on a transformé en de véritables bourreaux du peuple haïtien, ces sanctions sont loin d’être suffisantes », poursuit l’ancien militaire.

Il rassure qu’il continuera de s’entretenir avec ces chefs de gangs qu’il qualifie lui-même, à tort ou à raison, d’opprimés mal orientés qui continuent de terroriser, tuer et kidnapper les membres de la population haïtienne.

Il faut dire que bien avant Kiko Saint-Rémy et Arnel Bélizaire d’autres membres de l’élite politique et économique haïtienne ont été sanctionnés par le Canada, via son Ministère des Affaires Étrangères, pratiquement pour les mêmes raisons. Sur cette liste on retrouve : Michel Martelly, Jean Henry Céant, Laurent Salvador Lamothe, Hervé Fourcand, Rony Celestin, Joseph Lambert, Gary Bodeau, Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sheriff Abdallah.

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