Tension au Cap-Haïtien : l’agitation grandit suite aux rumeurs sur la venue d’Ariel Henry

QDes scènes de tension et de protestation secouent actuellement la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays, suite à des spéculations concernant l’atterrissage imminent du Premier ministre Ariel Henry à l’aéroport international de la ville. Cette annonce a déclenché une réaction immédiate de la part des habitants, qui ont érigé des barricades dans divers secteurs de la municipalité dès dimanche soir.

Cette agitation survient dans un contexte déjà tendu pour le pays, avec une crise sécuritaire qui sévit à Port-au-Prince, la capitale, où des gangs armés ont pris le contrôle de certaines zones. L’annulation des vols à l’aéroport international Toussaint Louverture a également alimenté les spéculations quant à l’itinéraire que pourrait emprunter le Premier Ministre pour son retour au pays après ses déplacements officiels au Guyana et au Kenya.

Bien que les rumeurs sur l’atterrissage à Cap-Haïtien ne soient pas confirmées par des sources officielles, la population locale a réagi avec vigueur, exprimant son opposition au gouvernement en place. Les barricades de pneus enflammés ont paralysé la ville, bloquant les principaux axes routiers et perturbant les activités quotidiennes telles que le transport en commun, l’éducation et le commerce.

Il est important de rappeler que le Premier Ministre Ariel Henry était en déplacement officiel à Georgetown, au Guyana, pour assister à la 46e réunion des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM, avant de se rendre au Kenya pour finaliser un accord de coopération sécuritaire.

Face à cette situation tendue, les autorités haïtiennes sont appelées à prendre des mesures pour apaiser les tensions et rétablir l’ordre dans la ville du Cap-Haïtien. Les manifestations populaires reflètent le mécontentement généralisé à l’égard du gouvernement en place et soulignent l’urgence d’une solution politique et sociale pour répondre aux aspirations du peuple haïtien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page