Viol-Pédophilie : des anciens de Saint Louis de Gonzague solidaires de Claude Alix Bertrand

Des anciens élèves de l’Institution Saint Louis de Gonzague ont salué le courage de Claude Alix Bertrand après ses accusations de viol et de pédophilie contre son ancien moniteur de sport Evans Lescouflair. Dans une note rendue publique mardi, la promotion de 1991, a dit apprendre avec indignation, sur les réseaux sociaux, le témoignage douloureux d’un camarade sur des violences sexuelles subies durant deux années entre 1985 et 1987.

« Nous tenons à saluer le courage de la victime, l’assurer de notre solidarité indéfectible, de notre appui inconditionnel à son engagement », peut-on lire dans cette note dont la rédaction a eu copie. « Nous condamnons avec la plus grande vigueur les actes de violence sur mineurs en général, et la pédophilie en particulier », ont-il avancé. « Nous encourageons toutes les autres victimes à sortir de leur silence et à porter plainte afin que justice soit rendue », ont poursuivi les anciens élèves de l’Institution Saint Louis de Gonzague tout en disant prendre acte de la note conjointe de la Direction de l’Institution Saint Louis de Gonzague et de la Fondation des Anciens de Saint Louis de Gonzague.

Ces anciens élèves de l’ISLG en ont profité pour  demander la création d’une cellule de crise devant traiter les accusations et renforcer les mesures de prévention et de coercition.

« Cette cellule devra offrir un accompagnement aux victimes tant au niveau psychologique qu’au niveau de la Justice », ont-ils souhaité. 

Dans ce même ordre d’idée, ces anciens élèves dont Jean-Antony Joassainte, Fabrice Brutus, Me Michel Brunache, Youri Emmanuel, Noel Carl Frederique, entre autres, en ont profité pour lancer un appel à la vigilance. « Nous demandons aux instances gouvernementales régissant l’Éducation et le Sport, aux associations de parents, d’anciens élèves et aux professionnels de l’éducation en général, de redoubler de vigilance afin que des actes aussi graves ne se reproduisent plus jamais et surtout ne restent pas impunis », ont-ils indiqué.

Si ces anciens élèves ont affiché un soutien sans réserve à leur camarade et ont souhaité que justice soit rendue dans le cadre de cette affaire, ce n’est pas le même cas de figure pour l’Institution et la fondation des anciens de Saint Louis de Gonzague. Dans un communiqué daté du 31 janvier, l’Institution Saint-Louis de Gonzague (ISLG) et la Fondation des anciens de Saint-Louis de Gonzague (FASLG) se sont contentées de se dire consternées par le témoignage douloureux d’un ancien de l’institution et de condamner avec la plus grande rigueur, toute forme de violence et d’agression perpétrées sur toute personne et notamment sur des enfants.

L’Institution Saint-Louis de Gonzague (ISLG) et la Fondation des anciens de Saint-Louis de Gonzague (FASLG) n’ont annoncé l’ouverture d’aucune enquête qui devrait faire lumière sur la question et fixer les responsabilités. Par ailleurs, elles ont appelé les parents à la vigilance arguant que le présumé violeur de Claude Alix Bertrand, Evans Lescouflair ne fait plus partie du corps professoral de l’institution depuis plus de trente (30) ans.

Questionné par le journal Le Nouvelliste sur ces accusations de viol diffusées sur Instagram le 26 janvier à travers l’émission No Filter de Huglyne Jérôme, Evans Lescouflair n’a pas démenti les allégations de Claude Alix Bertrand. « Je n’ai rien à dire dans la mesure où l’homme qui a fait cette déclaration est marié à un homme de nationalité étrangère. Cela est sur deux juridictions », a-t-il dit. Une déclaration qui a provoqué colère et indignation chez des internautes qui estiment que Lescouflair tente de banaliser l’affaire en évoquant le mariage de la victime présumée.

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