Violence à Cabaret : La Mairie confirme l’assassinat de 12 personnes à Grand-Chemin
Si la hiérarchie de la Police nationale d’Haïti (PNH) multiplie des changements dans la chaine de commandement de l’institution policière pour espérer mater les gangs, dans la réalité les résultats semblent loin de s’aligner avec des groupes armés qui ont tendance à prendre du terrain.
Des hommes armés du groupe criminel dirigé par « Izo », renforcés par des bandits de « Titanyen », sont indexés dans le massacre d’au moins 12 personnes à Grand-Chemin, localité de Source-Matelas. L’agent exécutif intérimaire, Guillaume Joseph Janson évoque l’incendie de plusieurs maisonnettes par les assassins. Aucune résistance de la PNH pour mettre en déroute les bandits n’a été manifestée, déplorent des résidents de Cabaret, contraints d’abandonner leurs maisons.
Dans la nuit du 29 au 30 novembre, la communauté de Grand-Chemin a vécu l’enfer lors de l’offensive des bandits armés qui rêvent de conquérir d’autres territoires. Le juge de paix déporté sur les lieux du massacre a constaté 12 corps sans vie, criblés de balles. D’autres citoyens témoins des scènes terrifiantes d’hommes lourdement armés qui répandent de la violence sont restés sous le choc, rapporte l’agent exécutif intérimaire, Guillaume Joseph Janson.
Au moment d’éditer le texte, un calme apparent règne sur la ville de Cabaret et ses environs. L’édile appelle à la responsabilité des autorités policières afin de mettre les gangs hors d’état de nuire. Pour l’heure, le climat de violence qui s’installe dans l’entrée Nord de Port-au-Prince impacte fortement les activités commerciales et le secteur du transport en commun.
Selon Guillaume Joseph Janson, les denrées agricoles peinent à être acheminées dans les marchés publics de la capitale. Réalité similaire pour les véhicules assurant le trajet Cabaret/Port-au-Prince qui évitent la route nationale numéro 1 en raison des gangs qui s’établissent à Canaan, Lafito, Titanyen et des localités avoisinantes.
