Insécurité : les gangs armés frappent Barbancourt en plein cœur de son champ de canne
Dans la plaine du cul-de-sac, la société du Rhum des connaisseurs paie le prix fort des affrontements entre gangs armés. Plus de 8 hectares du champ de canne de la société commerciale sont partis en fumée. Les responsables ont annoncé, ce dimanche, la suspension des activités publiques de la Fondation dans la zone.
Les altercations entre gangs rivaux dans la plaine du cul-de-sac frappent de plein fouet la société de Rhum Barbancourt. Plusieurs champs de canne de l’institution, totalisant 8 hectares ont été incendiés le samedi 10 février 2024. « Depuis quelques jours, de nouvelles altercations entre gangs rivaux ont lieu autour de I’enceinte de la distillerie Barbancourt. Plusieurs champs de canne ont été incendiés totalisant 8 hectares », lit-on dans le communiqué de presse rendu public par l’institution.
Toutefois, les responsables du Rhum des connaisseurs soulignent que Barbancourt n’est en rien partie de ces incidents et la production n’est pas affectée. Mais, la société veut jouer la carte de la prudence. En ce sens, la Fondation Barbancourt a décidé de suspendre ses activités publiques aux profits des riverains la zone. Cette décision concerne la distribution d’eau traitée gratuite, centre de soins médicaux gratuits, utilisation d’aires de jeux, terrains de football et basketball, ont précisé les responsables dans le communiqué.
À la question de savoir quand la fondation reprendra comme cela se doit ses activités, Barbancourt dit suivre l’évolution de la situation sécuritaire. Les responsables disent attendre que la situation retourne à la normale afin de déterminer quand reprendre les activités de la Fondation Barbancourt.
« Notre inquiétude première demeure la sécurité de nos employés, de leurs familles et des communautés avoisinantes de Barbancourt », ont fait savoir les responsables.
« Aussi dommageable que soit la perte de champs de canne, le plus terrible est pour les familles avoisinantes, femmes et enfants en cavale, sans dignité… Souvent des employés de la distillerie dont les maisons sont arbitrairement pillées et incendiées! Nos pensées vont vers eux », a réagi pour sa part, sur compte X, la PDG de l’institution, Delphine Gardère.
