7 février 2021 ou 7 février 2022, l’inutile débat !

Au pire : le président de la République, Jovenel Moïse aurait dû partir le 8 février 2017. Au mieux : Nèg bannan n nan n’aurait pas dû être élu président d’Haïti.

Aujourd’hui, parce que nous nous sommes trompés de combat et de débat, nous protestons, nous ergotons sur la fin du mandat d’un homme qui n’est pas à sa place. À longueur de journée, hommes de loi, politiques et politiciens, journalistes et analystes politiques pérorent sur la durée d’un mandat sans mission, d’un mandat inexistant. Point barre !

Pourtant, à cause de l’ignorance d’un peuple maintenu dans un état de sous-humanité depuis plusieurs années, à cause de la faiblesse frappante d’une opposition dont le programme politique ne se résume qu’à la prise du pouvoir par la « Transition », l’homme mal placé est devenu « Roi-Soleil » à la tête d’un pouvoir sans autorité. Pagaille !

La multiplication des décrets abracadabrants et scélérats en est une moitié de la preuve d’une toute-puissance politique qui se cherche dans une misère noire de plus en plus crasseuse et d’un black-out général, pesant et imposant. N’en parlons pas de la création et du contrôle des gangs armés dans le strict but électoraliste.

Le débat sur la fin du mandat présidentiel, 2021 ou 2022, est faux, vide, sans âme et sans substance. Un homme mis sur un lit de Procuste, à qui sied mal le costume de Chef d’État, qui ne fait pas le moindre effort pour tenter de prendre de la hauteur et servir son peuple, mérite de partir n’importe quand et presque n’importe comment.

Pour sauver la GOURDE qui ne vaut et ne signifie plus rien, pour la SÉCURITÉ des vies et des biens, pour le retour de la MORALE, pour redonner du sens et de l’essence à la FAMILLE, Jovenel Moïse doit partir. Quand ? En 2021 ou 2022 ? NON, aujourd’hui.

HIP / Haiti Infos Pro

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