André Michel : « Si j’étais Président, tous les professeurs absentéistes seraient déjà révoqués »
Le dirigeant du Secteur démocratique et populaire (SDP), Me André Michel, approuve la décision des autorités du Ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) de confisquer les chèques d’un nombre importants d’enseignants qui désertent les salles de classe des institutions d’enseignement public.
Le comportement jugé condamnable des professeurs qui fuient les salles de classe met à mal l’avenir d’un génération d’écoliers issus du milieu défavorisé, de l’avis du porte-parole du SDP dans une note vocale transmise, mardi au journal. Pour Me André Michel, il est inconcevable que des enseignants exigent des autorités du MENFP le paiement des arriérés de salaire, mais refusent de dispenser des cours.
Réagissant sur une série de manifestations initiées par des lycéens dans le Nord, le Nord’Ouest, le Sud et l’Ouest afin de dénoncer l’absence prononcée des professeurs dans les salles, l’homme de loi, allié indéfectible du pouvoir de facto, évoque des exemples indignes projetés par des enseignants, résolus à dispenser des cours dans des institutions privées, mais manquent à l’appel dans des lycées et des écoles nationales.
L’ancien pourfendeur des « Tèt kale », sans détour, exprime sa position vis-à-vis du comportement qu’il qualifie d’irresponsable de certains éducateurs qui affichent, selon lui, un comportement irresponsable. Me André Michel brandit la menace de procéder à la révocation de tous les absentéistes pour pouvoir les remplacer par des jeunes, diplômés qualifiés, prêts à servir la République.
L’exécution d’une telle décision dépend d’une certaine responsabilité au plus haut sommet de l’État. Me André qui a les oreilles du Premier ministre, le Dr Ariel Henry, affirme haut et fort rêver de tracer un exemple en ce qui concerne l’épineux dossier de grèves à répétition dans le secteur éducatif. « Il faut donner un exemple pour que cela cesse », s’époumone le dirigeant politique qui souligne avoir été victime de ces épisodes au Lycée Toussaint Louverture, à l’époque où il était lycéen.
Considéré comme étant l’un des grands manitous du pouvoir de facto qui détient les leviers de décision, André Michel, selon des observateurs, devrait passer à l’acte, sans conditionner sa position dans le giron du pouvoir.
