Grève générale

Appel à la grève : les activités socioéconomiques pratiquement au point mort

Avant l’évaluation de la première journée, à établir par les initiateurs regroupés au sein du Comité des syndicats haïtiens pour le respect de la Constitution, la grève a été largement suivie à Port-au-Prince, pouvait-on constater.

À Pétion-Ville, dans les gare-routières, les véhicules publics manquaient grandement à l’appel, ce 1er février. Les circuits Pétion-Ville-Frères, Pétion-Ville-Delmas, Pétion-Ville-Centre-ville sont à l’arrêt, alors qu’une affluence conséquente de citoyens a été observée dans certaines rues.
En ce qui concerne les activités commerciales, des banques privées et publiques, des entreprises commerciales ont baissé leur rideau de fer. Rares ont été des maisons de commerce à offrir des services, cependant leurs gérants gardent un œil vigilant sur la tendance générale qui s’impose.

S’agissant des activités scolaires, les portes de la majorité des établissements visités ont été gardées fermées. Au lycée national de Pétion-Ville, des citoyens faisaient le pied de grue pour remplir les formalités à l’enregistrement de la carte d’indentification unique (carte Dermalog), aucun élève ne s’était présenté dans les salles.
À la première journée de grève, les activités socioéconomiques ont tourné au ralenti dans certains coins de la capitale, pratiquement paralysées dans d’autres. Un tableau similaire aux Cayes, au Cap-Haïtien, à Saint-Marc a été rapporté dans les médias sociaux.

Dans l’intervalle, même si certaines rues ont été libérées des barricades de pneus enflammés, de carcasses de véhicules, de tas d’immondices, la menace de couper certaines voies publiques à la circulation demeure très élevée, ont commenté des motocyclistes de Delmas.
En outre, la présence policière dans certains points stratégiques de Port-au-Prince fragilise le contexte sécuritaire, a analysé un citoyen. Au Carrefour de la Résistance, à l’avenue Martin-Luther King, à Delmas 60, à Delmas 40 B, dans l’environnement de ‘’Oasis Hôtel’’ l’absence des forces de l’ordre fait craindre de possibles initiatives de blocage de rues, préviennent des observateurs.

Haiti Infos Pro

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