Romelson Vilcin

Assassinat du journaliste Romelson Vilcin : le RNDDH exige des poursuites et des sanctions

Rien ne peut expliquer le comportement disproportionné et violent des policiers affectés au Commissariat de Delmas 33, coupables dans l’assassinat du journaliste Romelson Vilcin et indexés dans des actes de brutalités contre le journaliste Robest Dimanche et d’autres travailleurs de Presse, denonce le directeur exécutif du Réseau national de défense droits humains (RNDDH), Pierre Espérance.

La Police nationale d’Haiti (PNH), dans sa hiérarchie comme dans ses structures inférieures emprunte un virage dangereux, selon le responsable du RNDDH. Plusieurs faits et actes commis par des policiers interpellent sur la nécessité de redresser la barre, prévient Pierre Espérance. Le trafic d’armes, la vente illicite de carburant au sein de la PNH et des cas systématiques de violation de droits des citoyens témoingnent d’une situation alarmante.

Les graves incidents, survenus le dimanche 30 octobre dernier dans l’enceinte du Commissariat de Delmas 33, au cours desquels le journaliste Romelson Vilcin a été assassiné et plusieurs autres professionnels de la Presse brutalisés par des policiers, sont les caractéristiques d’une institution qui roule sur une pente dangereuse. Pierre Espérance condamne l’arrestation illégale et injustifiée du journaliste Robest Dimanche. Il appelle les autorités compétentes à diligenter une enquete afin de fixer les responsabilités dans les cas de violences policières ayant fait une victime au sein de la Presse.

Le défenseur des droits de l’homme se dit scandalisé par le comportement des policiers qui s’acharnent contre des manifestants alors que les bandits défient l’ordre public, terrorisent la population sans être inquietés. Pierre Espérance, d’un ton ferme, dénonce le virage inquiétant pris par l’institution policière avec des interventions reprochables.

En raison d’un cas de mort d’homme enregistré lors des mouvements de solidarité à Robest Dimanche, arbitrairement arreté, M. Espérance réclame des corrections au sein de la chaine de commandement de la PNH, des sanctions célères de l’Inspection générale de la PNH (IGPNH) contre les bourreaux, des poursuites contre les policiers incriminés.

En ce qui concerne les cas de lynchage systématique de militants politiques, la réalité de cinq militants politiques de la «Base 47», arretés puis portés disparus, doit être elucidée, plaide Pierre Espérance. En outre, il exprime ses sympathies aux proches du journaliste victime et sa solidarité à la Presse touchée par la barbarie policière.

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