Contre forte rançon, Jean Thony Lorthé sort des griffes de ses ravisseurs

Le journaliste Jean Thony Lorthé a recouvré sa liberté après plusieurs semaines de séquestration. C’est le directeur de l’information de Radio Vision 2000, Darbouze Figaro, qui a annoncé la nouvelle.

C’est un ouf de soulagement pour la presse haïtienne qui était plongée dans la consternation depuis l’enlèvement de Jean Thony Lorthé et deux autres membres de sa famille. Les membres de la presse vont pouvoir profiter du long week-end le cœur léger. Le journaliste Jean Thony Lorthé et ses deux proches ont été libérés ce vendredi 17 février, pour une rançon s’élevant à 2 millions de gourdes, selon ce qu’a confié une source contactée par notre rédaction.

Si au moment du rapt les kidnappeurs avaient confisqué les deux voitures à bord desquelles se trouvaient les victimes, selon Jackson Joseph, rédacteur à Radio Vision 2000 qui réagissait au micro de GeorGes Allen au journal de 19-20 sur Radio Caraïbes, une seule a été remise aux victimes après leur libération.

Rappelons que le journaliste Jean Thony Lorthé a été enlevé dans l’après-midi du vendredi 03 février 2023, en compagnie de deux autres membres de sa famille à Laboule 12, zone contrôlée par le Caïd nommé « TI MAKAK ». Les ravisseurs avaient exigé une rançon de 200 000 dollars américains pour libérer les victimes.

Associations de médias, organisations de la société civile, personnalités publiques, tous avaient élevé la voix pour dénoncer le rapt de Jean Thony Lorthé et réclamer sa libération. Des travailleurs de la presse avaient même gagné les rues le mardi 14 février pour exiger la mise en liberté du confrère.
Dans la même veine, les journalistes de Radio 2000 avaient décidé d’observer un arrêt de travail en signe de protestation contre l’enlèvement de leur collaborateur.

Décidément, le kidnapping est un fléau qui ronge la population haïtienne. Entreprise florissante pour les malfrats, drame sans nom pour les familles qui s’endettent et s’appauvrissent sous le poids des fortes rançons payées.


Dans la foulée, les autorités restent silencieuses. Les citoyens laissés-pour-compte, ne peuvent miser sur ni sur la police, ni sur le Gouvernement en place.

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