Jean-Robert Bossé dénonce des anciens opposants devenus « porte-paroles du gouvernement »

L’ancien député, Jean Robert Bossé, monte au créneau pour fustiger ses anciens camarades de l’opposition à Jovenel Moïse. Il dit ne pas comprendre comment des opposants à un régime ont pu se convertir en porte-paroles d’un pouvoir jouissif dont sa gestion a été couronnée par des exécutions sommaires. Dans une note acheminée à notre rédaction ce jeudi 14 octobre 2021, l’ancien élu dit croire qu’il n’est pas trop tard pour les anciens opposants de se resaisir.

«Ariel Henry est la dernière volonté de Jovenel Moïse», déclare d’emblée l’ancien élu, soulignant que les anciens opposants ne devaient pas traverser le cadavre des militants pour s’allier à la cause de l’ancien président. «Comment ont-ils pu oublier ces victimes pour aller réaliser les derniers vœux de Jovenel Moïse», poursuit l’opposant au régime PHTK.

Plus loin, M. Bossé a indiqué que ces quatre dernières années lui ont permis de certifier que l’exercice du pouvoir en Haïti a été essentiellement jouissif. Ce, pour préciser que les anciens opposants au régime PHTK ne font que chercher des intérêts personnels sans penser aux multiples besoins du peuple haïtien.

«On est en train de vivre la continuité de Jovenel. La situation est pire qu’avant pourtant ils restent silencieux», avance Jean Robert Bossé. Également, il critique le fait que Me André Michel a pu déclarer que Liliane Pierre Paul et Pierre Espérance sont ses adversaires, alors qu’elles sont deux personnes qui s’étaient alliées à la cause de l’ancienne opposition. Il a aussi fait savoir qu’il n’est pas trop tard et souhaite que ces anciens camarades de l’opposition politique se reprennent.

«Le système ne changera pas avec Ariel Henry et avec cette coallition. Ils agissent contre la volonté du peuple, contre le combat qu’ils ont mené au cours des quatre années précédentes. Il est inadmissible que des gens de l’ancienne oposition politique soient aujourd’hui porteurs de messages du gouvernement», argumente Jean Robert Bossé, invitant ses anciens camarades à écouter la voix de la raison.

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