KIREKK plaide en faveur de la non-violence à Carrefour-Feuilles
Dans le cadre de la campagne « An n Viv Ansanm » réalisée par le Mercy Corps, le « Kolektif Inivèsitè pou Ranfòsman Edikasyon Kominotè ak Kilti » (KIREKK) a organisé cinq weekends d’activités au cours de ces deux derniers mois (septembre-octobre) axées sur la problématique de la violence dans les quartiers populaires notamment à Carrefour-feuilles, sous le thème ‘’Vyolans detwi, Konesans Konstwi, an n fè bon chwa’’.
« Ces activités ont été réalisées dans le but de réduire la violence et favoriser le vivre-ensemble au sein des habitants des quartiers pauvres », selon ce qu’a précisé Renald Conseillant, coordonnateur de KIREKK. « En fait, ces cinq week-ends d’activités s’organisent autour du thème ‘’Vyolans detwi, Konesans Konstwi, an n fè bon chwa’’. Par-là, nous comptons doter les jeunes de Carrefour-feuilles d’outils nécessaires dans le cadre de la prévention contre la violence dans notre communauté », a poursuivi le formateur et animateur social.
« Dans son orientation, KIREKK s’intéresse aux jeunes. Ces derniers étant une catégorie détenant une part considérable dans la population haïtienne et faisant face à des situations socio-économiques vraiment exécrables », s’est justifié Renald Conseillant. « De ce fait, nous estimons qu’il est nécessaire de porter une attention particulière à cette catégorie afin que le pays connaisse un lendemain meilleur », a-t-il souligné. Cependant, KIRREK n’écarte pas la possibilité de travailler avec d’autres catégories.
Dans la foulée, des ateliers d’écriture, de lecture, des ateliers sur la gestion des émotions, sur la gestion des risques et des désastres… ont été organisés à l’intention des participants qui sont, pour la plupart, âgés entre quinze à vingt ans. Pour clôturer ces activités financées par l’organisation dénommée Mercy Corps, le 31 octobre dernier, un bouillon culturel a été organisé, avec des artistes comme D-Fi et Tafa-Mi Solèy qui ont su marquer la soirée. Des jeunes de Carrefour-Feuilles ont répondu à l’appel malgré la pluie et le mauvais temps.
Joubert Joseph/HIP
