Liancourt : plusieurs passagers d’un convoi de marchandises massacrés par des bandits

Le convoi de marchandises en province de Elias Piña, ce mardi, a été attaqué par des bandits du gang « Gran-Grif » à hauteur de Liancourt. Plusieurs passagers atteints de projectiles sont morts sur place et d’autres cas de blessés sont rapportés.

De nouvelles victimes de la violence armée sont rapportées ce mardi 19 décembre dans la Vallée de l’Artibonite. Un convoi de marchandises en provenance de la province dominicaine de Elias Piña a été attaqué par des bandits armés du gang armé « Gran-Grif » opérant à Savien. Selon la presse de Liancourt, plusieurs passagers ont été tués et d’autres sont sortis grièvement blessés.

Des bandits retranchés dans des maisons abandonnées dans la commune ont fait feu sur une dizaine de camions à destination de Saint-Marc et d’autres communes de l’Artibonite. En dépit de la présence d’un véhicule blindé de la PNH qui guidait la caravane, les malfrats n’ont pas renoncé à leur entreprise criminelle visant à massacrer de paisibles citoyens.

Aux heures qui ont suivi l’attaque, la PNH peinait à évacuer les victimes. De fortes détonations à l’arme automatique résonnait encore sur la scène du crime, souligne Bertide Horace. Jusqu’à la nuit tombée, il était devenu difficile d’évaluer le nombre de morts et de blessés de ce carnage, soutient-elle.

En cette fin d’année, les victimes de l’insécurité ne se comptent plus. À Croix-Périsse, Savien, Liancourt, Mariani, Carrefour-Feuilles des citoyens se font assassiner, kidnapper ou violer dans l’indifférence des autorités du gouvernement de facto. Le Premier ministre, Dr Ariel Henry, qui recevait le 14 décembre dernier le Corps diplomatique, des membres du secteur privé des affaires et des patrons de médias n’a pas eu un seul mot pour les proches des victimes.

À l’occasion des salutations officielles des grands corps de l’État, le lundi 18 décembre, pas une pensée spéciale du neurochirurgien pour les familles touchées par la violence des gangs. Le Dr Ariel Henry et son gouvernement de facto s’en fichent complètement de la situation des communes et zones qui demeurent sous l’emprise des organisations criminelles.

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