Massacre de policiers à Liancourt : un an déjà depuis la promesse de justice d’Ariel Henry

Le 25 janvier 2023, 6 policiers affectés à l’Unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO) ont été assassinés par des bandits du gang « Gran-Grif », opérant à Savien à Petite Rivière-de-l’Artibonite Depuis, les proches des victimes attendent avec impatience la justice promise par le premier ministre de facto, Ariel Henry.

Se souvenir de la date du 25 janvier 2023 à Liancourt, c’est comme raviver des braises de souvenirs douloureux. Six policiers de l’UDMO ont été assassinés par le gang « Gran-Grif », dans un contexte jugé troublant. Les forces de l’ordre qui tentaient de repousser les assauts des criminels de Savien qui terrorisaient la population civile de la Vallée de l’Artibonite, ont été tués dans des conditions tragiques.

Comme à l’accoutumée, les bandits ont revendiqué leur barbarie en jubilant leurs crimes dans des scènes monstrueuses mises en ligne sur des réseaux sociaux. Les cadavres des policiers ont été profanés avant d’être brulés, selon des organisations paysannes de Liancourt. Ces victimes comme beaucoup d’autres éléments de la Police nationale d’Haïti (PNH) n’ont pas eu de sépulture. Le reste est anecdotique.

Un an après la disparition des policiers, la réalité demeure inchangée. Le gang « Gran-Grif » poursuit son ascension criminelle dans l’Artibonite en s’octroyant plus de territoires. Les exactions n’ont pas cessé, la Vallée de l’Artibonite s’est vue désertée, la production agricole est en chute libre, a déploré le président du Syndicat des planteurs visionnaires pour le développement de l’Artibonite (SPVDA), René Charles.

La promesse de justice formulée par le Chef du gouvernement, Ariel Henry a disparu dans l’agenda des priorités de l’équipe de facto. Depuis, aucune action n’a été engagée pour mater les malfrats de Savien qui répandent la violence dans le département. L’expression de révolte manifestée par des policiers aux heures ayant suivi le drame n’a pas été prise en compte par le pouvoir, dénoncent le SPNH-17 et le SYNAPOHA, les deux corps syndiqués au sein de la PNH.

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