L’Opposition envisage de relancer la mobilisation anti-Jovenel

Les dirigeants du Secteur Démocratique et Populaire réunis, ce mercredi à Delmas 64, siège du bureau politique de Youri Latortue, ont passé à la loupe les manquements dans la gestion faite par le pouvoir de la crise sanitaire.

De surcroit, ils entendent rallumer la flamme de la mobilisation pour forcer Jovenel Moïse à la démission.
Au terme de diverses considérations émises sur la gestion catastrophique durant cette période d’état d’urgence sanitaire, les dirigeants du Secteur Démocratique se sont mis d’accord sur la nécessité de relancer la mobilisation à travers les rues pour exiger la démission du Président Jovenel Moïse.

Les actions entreprises par l’équipe en place pour endiguer la propagation du Coronavirus sont mises en cause par l’opposition pour durcir sa position. Le verdict est sans appel. La distribution des masques se fait attendre, les hôpitaux publics ne sont pas préparés, les pratiques de la corruption au sein de l’administration publique s’accumulent, analyse Youri Latortue.

‘’714 millions de gourdes ont été mobilisées pour couvrir certaines dépenses publiques et 19 millions de dollars américains engagés pour la commande de matériels, sans avis de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif. 50 Millions de gourdes allouées au SNGRS pour des activités de collectes d’ordures, alors que les rues se retrouvent encombrées. 374 Millions sont attribuées au MSPP, cependant, le système de santé demeure à la traîne ’’, s’en plaint Youri Latortue.

Appel à la mobilisation

Avec un Parlement dysfonctionnel, le Président Jovenel Moïse s’octroie les pleins pouvoirs pour perpétuer son œuvre visant à plonger le pays vers la déchéance, croit comprendre Nenel Cassy. Le dirigeant politique interpellé par des décisions abracadabrantes posées par l’administration Moïse/Jouthe prévient que les jours de Jovenel Moïse au Palais national sont désormais comptés.

‘’Jovenel Moïse ne respecte pas les normes de passation de marché publique en période d’urgence. Nous sommes persuadés que ses jours au Palais national sont calculés, c’est ce qui explique son appétit d’assécher les caisses publiques avant son départ. Dans les jours qui viennent nous allons engager le dernier combat pour obtenir sa démission’’, croit dur comme fer M. Cassy.

Hervé Noel / HIP

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