Porto Rico : Ariel Henry contraint de fuir son Hôtel sous la pression des manifestants haïtiens
Le Premier Ministre haïtien Ariel Henry a été contraint de quitter précipitamment l’hôtel Marriott Courtyard d’Isla Verde à Porto Rico sous la pression des manifestants haïtiens résidant dans cette région. Les protestataires, brandissant des pancartes et scandant des slogans exigeant sa démission, ont perturbé son séjour, le forçant à quitter les lieux. Leur demande est claire : Ariel Henry doit quitter le pouvoir pour permettre une résolution de la crise qui sévit en Haïti et affecte également d’autres pays de la région caribéenne.
Le mouvement de protestation, rapporté par le journal local « El Nuevo Día », souligne l’insatisfaction croissante envers le leadership d’Ariel Henry et son incapacité perçue à résoudre les problèmes qui affligent le pays. Les manifestants dénoncent également son soutien présumé à des groupes armés, le qualifiant d’incompétent et exigeant son départ immédiat de la scène politique haïtienne.
La réaction des autorités face à ces manifestations est surveillée de près, avec un contingent d’agents de sécurité du gouvernement fédéral présent sur place pour maintenir l’ordre. Cependant, la destination exacte d’Ariel Henry après son départ de l’hôtel reste incertaine, laissant planer le doute sur la suite des événements.
Ce nouvel épisode souligne la profonde division et le mécontentement qui règnent en Haïti, mettant en lumière les défis auxquels est confronté le pays dans sa quête de stabilité politique et de progrès économique. Alors que les manifestations se poursuivent et que la pression sur le gouvernement persiste, l’avenir d’Ariel Henry et de la nation haïtienne demeure incertain.
