Tempête dans un verre d’eau : Josué Pierre-Louis, nouveau secrétaire général de la Présidence

L’environnement du Palais national s’apparentait à une poudrière autant que la tension montait avant la cérémonie d’installation de Josué Pierre-Louis à la tête du secrétariat général de la Présidence. Des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (USGPN), instruits par Lyonel Valbrun, s’opposaient catégoriquement à l’organisation de la cérémonie.

Le commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince, Jacques Lafontant, après avoir échoué à franchir le périmètre du Palais national a requis la présence du greffier Philippe Vincent pour verbaliser la scène. Des éléments de l’USGPN ont interdit l’accès au chef de la poursuite en brandissant la thèse des instructions reçues de leur supérieur hiérarchique.

Il aura fallu au responsable du Parquet de Port-au-Prince des heures pour placer des appels et obtenir la présence d’autres autorités dont le ministre de la justice, Berto Dorcé, le directeur général a.i de la PNH, Frantz Elbé, l’inspecteur général en chef Fritz Saint-Fort, sur les lieux.

Après discussions, la délégation a été autorisée à franchir l’entrée du Palais présidentiel sans l’accompagnement des journalistes.

Après des heures d’échanges entre les membres de la délégation et les autorités en charge de gérer la Présidence, les journalistes ont été contactés pour couvrir la cérémonie d’installation du nouveau secrétaire général de la Présidence, Josué Pierre-Louis.

Sans un cadre réservé en la circonstance et un service de protocole activé, le titulaire du MJSP, Berto Dorcé, a procédé à l’installation de Josué Pierre-Louis aux commandes du secrétariat général de la Présidence, un poste qu’il a déjà occupé par le passé.

« Le premier ministre Ariel Henry attend beaucoup de vous dans un contexte politique difficile », a-t-il formulé.

Devant un parterre d’employés et d’agents policiers préposés, l’ancien ministre de la justice s’est adressé aux journalistes sans oser souligner les motifs du retard enregistré et le cadre inapproprié réservé à la cérémonie.

« Je suis en terrain conquis pour avoir déjà occupé ce poste. Satisfaire le personnel de l’institution s’avère l’une de mes missions », a-t-il résumé.

D’autres figurent connues du milieu dont le coordonnateur général de la sécurité du Palais national, l’inspecteur général Vladimir Paraison, le chef du protocole, Marc Marie Yves Mazile, ont assisté à la cérémonie d’investiture de Josué Pierre-Louis comme secrétaire général de la Présidence. Le responsable sortant, Lyonel Valbrun a brillé par son absence.

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