Insécurité : face à l’incompétence éprouvée du CSPN, le Collectif 4 Décembre propose la formation d’un « Haut état-major de la crise »

La situation chaotique du pays sur le plan sécuritaire interpelle le Collectif 4 Décembre, qui qualifie les membres des gangs qui alimentent cette situation de « terroristes ». Ces terroristes ont pratiquement le contrôle du territoire national, notamment la Capitale où, sans inquiétude, ils envahissent les quartiers pour voler, piller, incendier, violer et assassiner, déplore cette structure de la société civile dans une note publiée le lundi 20 mars 2023.


C’est le chaos totale où les citoyens traqués et non secourus par les forces légales sont obligés de s’enfuir pour se réfugier ailleurs, souvent très loin de leur domicile, mentionne la note portant la signature du coordonnateur du Collectif, Jean Robert Argant. Dans ce document, le Collectif du 4 Décembre souligne l’incompétence et l’incapacité des ceux-là qui sont au timon des affaires à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens de la République.

« Aujourd’hui, se dresse le constat accablant d’incompétence et d’incapacité des dirigeants qui occupent de fait les plus hautes fonctions à la gouvernance de notre pays et qui n’arrivent pas à garantir la sécurité et le bien-être de la population, nous entraînant dans une spirale infernale de crimes où la chance de survie devient de plus en plus mince », souligne la note.


Face cette réalité, le Collectif 4 Décembre propose la mise en place d’une structure dénommée haut état-major de la crise composée de cinq membres, à savoir le Commandant en chef des FAD’H, le directeur général de la PNH, trois citoyens délégués par la société, reconnus pour leur expertise en matière de sécurité nationale. Cette nouvelle structure qui aura pour mission principale d’apporter des solutions concrètes au problème de l’insécurité et du terrorisme qui menacent l’existence du pays, doit être délestée de toute influence politique, d’intérêt clanique, sectoriel ou individuel, préconise le responsable de cette organisation de la société civile.

En dernier ressort, le Collectif 4 Décembre croit qu’une implication sérieuse de la société civile se révèle être une obligation dans le contexte actuel du pays. Dans la même veine, le rectorat de l’UEH lance un cri d’alarme face à la dégradation du climat sécuritaire du pays, tout en appelant les gens fortunés à mettre à contribution une part de leurs ressources propres pour doter les forces de l’ordre des matériels nécessaires et adéquats pour lutter contre les gangs armés.

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