Pierre Espérance persiste et signe : « Ariel Henry a soudoyé le G9 par le biais du Ministre de l’Intérieur »

Pierre Espérance maintient sa déclaration. Il a fait savoir que le gouvernement d’Ariel Henry a réellement soudoyé les bandits armés du G9 pour pouvoir se rendre au Pont-Rouge, le 17 octobre dernier. Intervenant au micro de Radio Kiskeya ce lundi 18 octobre, il a indiqué que le paiement a été fait par l’intermédiaire de l’actuel Ministre de l’Intérieur.

35 millions de gourdes. C’est le montant que le gouvernement emmené par Ariel Henry devait décaisser du Trésor Public pour supplier les bandits de lui permettre d’accéder au Pont-Rouge. Pourtant, il a versé un montant de 20 millions de gourdes à la bande emmenée par «Barbecue». Malgré cela, les bandits ont bloqué l’accès au site et empêché les membres du gouvernement de s’y rendre.

« Cette nouvelle a créé une vive tension au sein de la Police, notamment dans les unités spécialisées », a soutenu M. Espérance. Ce, explique-t-il, parce que les agents sont en difficulté, ne peuvent pas recevoir leur prime de risque alors que tout cet argent a été décaissé pour payer les bandits. C’est ce qui fait que, poursuit le défenseur des droits humains, les policiers du CIMO ont applaudi, en présence du Premier Ministre, quand les bandits armés ont commencé à tirer par-ci par-là pour repousser les officiels de l’État.

Également, toujours d’après les déclarations de Pierre Espérance, il y a eu des mésententes au sein du Haut Commandement de la Police parce que des policiers ne voulaient pas que le chef du gouvernement se rende au Pont-Rouge. Et quand le Ministre de l’Intérieur a appelé les gangs le jour même, ils ont affirmé que ce ne sont pas eux qui tirent.

Plus loin, il a souligné que les Jovenélistes avaient demandé au G9 de boycotter l’activité du gouvernement. Ce, pour mettre en déroute Ariel Henry et montrer qu’il ne peut pas réagir face aux gangs. « Les discussions ont commencé en début de la semaine dernière et ont pris fin avec le décaissement de cette somme du Trésor Public, alors qu’une bonne partie de la population se trouve en grande nécessité », regrette Pierre Espérance.

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