Incendie au Marché 2000 : pertes colossales, commerçants aux abois
Le service des sapeurs-pompiers n’a pas pu circonscrire le feu qui s’est propagé à grande vitesse au cœur du Marché 2000, à Delmas 29. Selon des commerçants victimes, l’étendue des dégâts est immense. Ils sollicitent l’accompagnement des autorités de facto.
Les commerçants victimes du sinistre expriment leur désillusion en constatant une bonne partie de leur investissement détruite par les flammes. En milieu de journée du lundi, une foule de commerçants, de curieux et de passants assistent, l’âme en peine, les flammes qui échappent encore des toits des conteneurs et autres installations totalement consumés.
Des agents du feu sous équipés ont eu la peine à limiter la propagation des flammes. Des volontaires et des badauds qui se mobilisaient également afin de faire face à l’expansion des flammes ont vu leurs efforts non récompensés. L’incendie a embrasé une bonne partie des compartiments du Marché 2000 avec pour conséquences des opérateurs dans une situation de désespoir.
Des appels lancés bien avant la catastrophe n’ont pas été suivis, ce qui a provoqué la colère des victimes. Larmes aux yeux, désabusés, des commerçants imputent aux autorités municipales la responsabilité du drame. La Mairie de Delmas, les responsables du service des sapeurs-pompiers sont mis en cause dans la diffusion du feu.
L’origine du feu qui a embrasé le Marché 2000, établi sur la route de Delmas, à hauteur de Delmas 29, reste à établir, néanmoins l’étendue des dégâts est considérable. Des articles de prêt-à-porter, des bijoux, des chaussures, des accessoires de toilette, des produits cosmétiques sont passés par les flammes. Certains commerçants évoquent des millions de gourdes investies lors des dernières commandes. D’autres appellent à l’intervention du gouvernement de facto pour éponger les dettes contractées auprès des institutions de crédit.
