Insécurité : la présidente du HCT, Mirlande Manigat, confirme l’enlèvement d’Anthony Virginie Saint-Pierre

Le secrétaire général du Haut conseil de la transition (HCT), Anthony Virginie Saint-Pierre, rejoint les rangs des victimes du kidnapping avec ses formes diversifiées opérées par les bandits.

Une certaine baisse de régime dans les opérations « Bwa kale » conjuguée à l’indifférence des autorités policières pousse les bandits à multiplier leurs actes criminels à Port-au-Prince. Ce mercredi, le secrétaire général du Haut conseil de la transition (HCT ) a été enlevé par des hommes lourdement armés habillés en tenue de Police. L’information a été confirmée par la présidente du HCT, Mirlande Manigat, sans donner les détails.

D’autre part, des sources concordantes font état d’un enlèvement perpétré dans le quartier de Turgeau, centre-ville de Port-au-Prince. Les ravisseurs ont certainement pris pour cible le véhicule du secrétaire général du HCT avant de conduire l’otage dans un lieu inconnu.

Pour l’heure, il est difficile de confirmer si les ravisseurs ont contacté les proches de l’otage pour fixer une rançon, a laconiquement réagi l’ancienne candidate à la Présidence, Mirlande Hyppolite Manigat. Elle s’est contentée de confirmer que le natif des Gonaïves se retrouve entre les mains de ses ravisseurs. On ignore encore si la victime était seule ou si elle était en compagnie d’autres occupants à bord de son véhicule.

La nouvelle version du kidnapping normalisé par les gangs est planifiée avec des modes opératoires diversifiées. En plus d’opérer avec des chasubles ou des symboles de l’institution policière, les bandits ont tendance à transferer ou soustraiter les otages. Des victimes rapportent avoir été conduits au Bel-Air avant d’être transférées au Village-de-Dieu la nuit.

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