Tirs nourris, affrontements armés : des bandits de Grand-Ravine partent à l’assaut de Mariani

L’insécurité métastasée à Port-au-Prince offre une variété d’options aux bandits afin de multiplier leurs forfaits. Après Torcel, Carrefour-Feuilles, la zone de Mariani est sous la menace des civils armés de Grand-Ravine qui rêvent d’étendre leur territoire.

Des tirs nourris ont contraint plusieurs familles à abandonner leurs maisons à Mariani. Ce vendredi, les premières images qui ont inondé les médias sociaux décrivent la situation des femmes enceintes, des enfants et des handicapés qui bravent des scènes d’affrontements entre des bandits et policiers afin de se mettre à l’abri.

Un témoin interrogé par le journal fait état de plusieurs localités vidées de leurs habitants. Ti-Sous, la Grenade, Bertin sont parmi les plus ciblées par les gangs. Des policiers de la « Caravane » tentent de repousser les bandits, néanmoins les perspectives d’un retour au calme ne sont pour le moment envisageables, selon un Carrefourois, perplexe quant à la capacité des forces de l’ordre à faire régner la paix.

À Mariani, les dernières 72 heures ont été péniblement vécues par les habitants. Des natifs de la zone enrôlés dans le gang de Grand-Ravine tentent d’établir une filiale afin d’assassiner des citoyens, de kidnapper et de rançonner des usagers de la route.

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