« Ariel Henry ne peut pas continuer à gérer les affaires courantes de l’État », jugent les signataires du PEN

Le Protocole d’Entente Nationale (PEN), dans une note parue le jeudi 10 février 2022, s’est dit choqué de la situation sécuritaire du pays. De même, il regrette que rien n’a été fait au plus haut niveau de l’État pour se pencher sur ce problème tout en rappelant les accusations dont faisait l’objet un membre de l’actuel gouvernement dans l’enlèvement du pasteur de « Jesus Center ». Également, cette coalition souligne les différentes révélations liant Ariel Henry à l’assassinat de Jovenel Moïse. En conclusion, le neurochirurgien ne peut plus gérer les affaires courantes de l’État, estime le PEN.

Les derniers cas de kidnapping révoltent le PEN, selon ce qu’on peut lire dans la note, citant les enlèvements de Me Cadichon Champagne, Gérard Dorcély et Lochard Rémy. La structure s’est dit révoltée des révélations de la CNN qui confirment l’implication d’Ariel Henry dans le meurtre de Jovenel Moïse tout en indiquant qu’une compagnie de téléphonie mobile avait déjà établi des liens entre le chef du gouvernement et Joseph Félix Badio, recherché par la Police dans le cadre de ce dossier.

En se basant sur la note vocale du Juge Garry Orélien, le Protocole d’Entente Nationale conclut qu’Ariel Henry ne peut plus rester à son poste. En ce sens, il encourage le Sénat ainsi que le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) à tout mettre en œuvre pour forcer l’actuel Premier Ministre à comparaître par devant la Justice. Ce, pour répondre des accusations qui pèsent sur lui.

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